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Holight, prix de l’innovation – Néo Aquitains 2022

Par Thibault Seurin, p

Holight, l’entreprise Béarnaise qui va éclairer le métro Parisien.

L’entreprise de 35 salariés installée à Ogeu fabrique de l’éclairage. Elle a décroché un très gros contrat avec la RATP pour éclairer la station de métro Charles-de-Gaulle/Étoile, à Paris

Il y aura bientôt un peu de Béarn dans le métro parisien. L’entreprise Holight, basée à Ogeu-les-Bains, doit attaquer, fin octobre, la production de bandeaux lumineux qui équiperont la station Charles-de-Gaulle/Étoile.

Il y aura bientôt un peu de Béarn dans le métro parisien. L’entreprise Holight, basée à Ogeu-les-Bains, doit attaquer, fin octobre, la production de bandeaux lumineux qui équiperont la station Charles-de-Gaulle/Étoile.

« C’est un très gros contrat, révèle Richard Bonneville, directeur et actionnaire majoritaire d’Holight. Au total, nous allons produire 2,6 kilomètres, avec une partie installée avant les Jeux olympiques de 2024 et l’autre après. La production de cette première tranche va prendre six mois. »

Le produit a été développé pendant un an et demi par le bureau d’études de la société. Celui-ci compte quatre personnes, sur un effectif total de 35 salariés.

« C’est assez technique, souligne Richard Bonneville. Car le bandeau doit accueillir également des réseaux : alimentation, communication, etc. Il doit supporter 300 à 400 kg par mètre linéaire.»

Une grande partie de l’activité d’Holight consiste à répondre aux besoins en éclairage, notamment pour des commerces partout en France. Il dispose de son propre catalogue, qui contient 80 000 références. « Sans compter les couleurs », précise Richard Bonneville.

« Nous avons, par exemple, des clients chocolatiers, qui veulent mettre en valeur leur produit avec un certain type d’éclairage, illustre le directeur-propriétaire de 62 ans. Ou un vendeur de tomates qui ne veut pas que ces tomates deviennent vertes ! Mais nous ne transformons rien. Nous ne pouvons pas tricher. »

Une croissance de 20 %

Côté production, l’entreprise dispose de plusieurs ateliers. L’un d’eux réalise de la chaudronnerie fine. Holight conçoit des pièces, qui sont réalisées en externe avant d’être usinées et/ou ajustées sur site. La peinture est aussi appliquée sur place.

En bout de chaîne, se trouve l’assemblage. Holight lance 20 à 30 fabrications par jour, avec, à chaque fois un modèle déterminé et une quantité. Au plus court, elle peut livrer le produit en 48 heures.

Mais l’entreprise est un peu à l’étroit. Elle va entamer des travaux pour agrandir son atelier chaudronnerie de 700 m². « Nous avions déposé le permis de construire avant la guerre en Ukraine puis suspendu les travaux afin de voir comment cela évoluait, retrace Richard Bonneville. Nous allons démarrer le chantier car la hausse de l’activité est très soutenue. » Une livraison est espérée à l’horizon 2024.

Présentation vidéo de la société :